Barbablù (I. Paura) [Barbe-bleue (I.Peur)]

« À l’Acte II, le chant s’élève.
Vous regardez, je vous regarde.
Où est la scène : dehors ? dedans ? »

Spectacle pluridisciplinaire et itinérant Barbablù (I. Paura) [Barbe-bleue (I.Peur)] propose d’interroger la contemporanéité du mythe de Barbe-Bleue au prisme de la peur et de la violence faite aux femmes. Librement inspirée de différentes versions du récit – du comte de Perrault à des textes contemporains, en passant par le film de Méliès – la forme fait dialoguer le théâtre, l’opéra et les arts visuels dans un développement où le caractère immersif s’intensifie au prisme d’un art total. Structuré en un prologue, trois actes et un épilogue, la dramaturgie basée sur un nouveau texte (donné en italien et possiblement en français) de l’auteur et metteur en scène Stéphane Ghislain Roussel, emmène le public dans une trajectoire qui ne cesse d’ausculter le voyeurisme et d’interroger par différents angles la part de responsabilité individuelle et l’inaction collective. Le style narratif contemporain nourri à la fois de symbolisme et d’expressionnisme, accentue le cheminement de la protagoniste qui passe du coup de foudre au désenchantement puis à l’angoisse anesthésiante. Les extraits d’opéra, la création sonore d’Émilie Mousset et l’environnement visuel et olfactif conçu par le plasticien Théo Pézeril s’entrelacent pour créer un véritable huis clos. Peu à peu, le théâtre se transforme en château, les loges deviennent l’antre de l’horreur, le chant puis les cris prennent le dessus et effacent toutes traces possibles de langage raisonné. Quel pouvoir a encore la parole à notre époque ? Comment convoquer et transcender la peur (ici au théâtre) ? Autant d’interrogations qui constituent certains des fils conducteurs de la recherche scénique. Si Barbe-Bleue est le nom souvent insidieux et voilé de tant de figures de l’hétéropatriarcat qui objectifient et violentent les corps des femmes, et pulvérisent toute possibilité d’égalité, la victimisation de la femme ou la rédemption du monstre ne sont pas les mots conclusifs de notre Barbablù. Ici, ô contraire, une inversion finale des rapports de forces mènent à un empouvoirement de la femme.

« Nos corps de femmes sont des châteaux à fantasmes, mais je veux être la maîtresse du château. »

Stéphane Ghislain Roussel

 

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DISTRIBUTION

Concept, mise en scène, dramaturgie et texte : Stéphane Ghislain Roussel
Environnement visuel et costumes : Théo Pézeril
Création sonore : Emilie Mousset
Musiques : Guy Ropartz, Béla Bartók
Avec Alessandra D’Elia (actrice) et Julien Ségol (basse lyrique)
copyright visuel en couverture : Théo Pézeril

Spectacle en déambulation.
Jauge : +- 25 personnes (en fonction des lieux)
Durée : +- 50min

Co-Production PROJETEN (LU) – Galleria Toledo, Teatro Stabile d’Innovazione, Naples.  Avec le soutien de Neimënster-Centre Culturel de Rencontres – Abbaye de Neumünster (LU) et du Ministère de la Culture du Grand-Duché de Luxembourg

AGENDA 

15 mai 2025 à 18h30 : sortie de résidence à l’Abbaye de Neimënster, Centre culturel de rencontres, Luxembourg.

22, 23, 24 et 25 mai 2025 : Premières au Teatro Stabile d’Innovazione – Galleria Toledo de Naples, Italie.

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